Titre : L'étranger
Date de Parution Française : 1942
Auteur : Albert Camus
Édition : Folio / Gallimard
Résumé :
"Quand la sonnerie a encore retenti, que la porte du box s'est ouverte, c'est le silence de la salle qui est monté vers moi, le silence, et cette singulière sensation que j'ai eue lorsque j'ai constaté que le jeune journaliste avait détourné les yeux. Je n'ai pas regardé du côté de Marie. Je n'en ai pas eu le temps parce que le président m'a dit dans une forme bizarre que j'aurais la tête tranchée sur une place publique au nom du peuple français."
L'étranger est le premier roman d'Albert Camus, Prix Nobel de littérature en 1957.
Ce que j'en pense :
Je me suis demandée un bon moment "mais qui es-tu pour faire une chronique sur un classique de la littérature", ma foi, je ne suis pas personne, mais je n'ai pas grand poids non plus, malgré tout, j'ai voulu donner mon avis sur un classique où l'on a tendance à ne dire que du bien.
Alors certes, je comprends un peu la façon d'écrire qui va très bien avec le titre, je ne pourrais pas dire le contraire. Le personnage principal, Mersault, est "l'étranger" dans le sens où il n'a pas vraiment de place bien défini, il ne rentre pas dans un moule, il n'est pas comme tout le monde. Malgré tout ça, il a des amis, des connaissances, une petite-amie... Alors en quoi il n'est pas dans un moule bien défini ? Parce qu'il ne ressent pas les émotions comme tous les autres gens qui l'entourent, l'amour, il le ressent, mais de sa façon à lui, le chagrin ? c'est pareil, c'est un chagrin différent, alors non, il ne va pas pleurer la mort de sa mère et il est jugé sur ça, sur tout ce qu'il fera après aussi...
Pourquoi être jugé sur ça ? Eh bien parce qu'un jour de sortie à la plage entre amis, il y aura une bagarre, l'un de ses amis est blessé, mais rien de grave, plus tard, Mersault retournera à la plage et le tuera, car il avait gardé un revolver dans sa poche, une balle aurai pu passer pour un accident ou une légitime défense, mais cinq balles, c'est autre chose, et sans aucun remord à la suite de ce meurtre, Mersault va être jugé. Et c'est à ce moment-là qu'on lui reprochera de ne pas être comme tout le monde, même si ce n'est pas dit explicitement, il est l'étranger aux yeux des autres, peut-être de lui-même, je ne sais pas.
En tout cas, comme le point de vue du livre est celui du personnage principal, on a sa façon de penser, rien de méchant, tout est simple. Et c'est en ça que je n'ai pas adhéré à l'histoire, la façon dont s'est écrit... C'est un parti-pris est bien assumé, et pour l'histoire, je pense que, oui, c'est ce qu'il fallait faire, mais je n'ai pas réussi à être projetée, je n'ai pas été dans la peau du personnage, je n'ai pas été proche, au contraire, et du coup, j'ai eu du mal à lire ce livre.
C'est un livre que j'ai trouvé vraiment triste, à chacune de mes lectures. J'ai essayé plusieurs fois de le lire, mais en vain, ce n'est pas une lecture pour moi.
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