Une fille comme elle - Marc Levy

Présentation du livre :

Titre : Une fille comme elle
Date de Parution Française : 2018
Auteur : Marc Levy
Édition : Robert Laffont | Versilio

Résumé :

A New-York, sur la 5^e Avenue, s'élève un petit immeuble pas tout à fait comme les autres ...

Ses habitants sont très attachés à leur liftier, Deepak, chargé de faire fonctionner l'ascenseur mécanique, une véritable antiquité. Mais la vie de la joyeuse communauté se trouve chamboulée lorsque son collègue de nuit tombe dans l'escalier. Quand Sanji, le mystérieux neveu de Deepak, débarque en sauveur et endosse le costume de liftier, personne ne peut imaginer qu'il est à la tête d'une immense fortune à Bombay... Et encore moins Chloé, l'habitante du dernier étage.

Entrez au N°12, Cinquième Avenue,

traversez le hall, montez à bord de son antique ascenseur et demandez au liftier de vous embarquer... dans la plus délicieuse des comédies new-yorkaises !

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Ce que j'en pense :

Par où commencer ? Je n'ai pas adhéré à ce roman. Voilà ! Je l'ai dit de but en blanc, on ne va pas tourner autour du pot. Ça fait plusieurs livres de Marc Levy que je lis et dont je ne suis pas du tout emballée, je vais devoir m'arrêter, je pense. L'écriture est fluide et tout ce que vous voulez, mais les histoires sont ... insipides.

Il y a différents personnages dans son roman, certains manquent de profondeur plus que d'autres. Les habitants du n°12 de la 5e Avenue sont d'abord charmants, mais quand quelque chose ne va pas, alors là ! la gentillesse, elle n'est plus là, on voit bien le vrai visage des gens. Alors on a de tout là dedans, un prof qui subvient difficilement à ses besoins, un alcoolique, des journalistes racistes, une veuve, une jeune fille handicapée (Chloé) .... Un voisinage hétéroclite, mais qui pour moi, n'apporte pas grand chose à l'histoire, à part peut-être des situations légèrement cocasses. 

Le personnage qui m'aurait le plus touché, serait celui de la tante de Sanji, la femme de Deepak. Elle est gentille, avenante (comme toute la famille, je le conçois) alors qu'elle a souffert et s'est pour cette raison qu'elle est partie de son pays pour aller vivre à New-York. 

Ce livre aura tout de même le mérite de montrer le regard des autres sur des personnes étrangères. Je m'explique, Sanji est à la tête d'une fortune grâce à une application, un réseau social en Inde pour faire des rencontres, et quand il n'est pas en costume hyper chic et cher, il est mal vu, juste comme un étranger d'un pays pauvre. Tout comme son oncle qui est liftier alors que dans son pays, il était un très bon joueur de criquet. Et alors quand vient le "bouleversement", le vol d'un collier, vous imaginez bien qui est de suite accusé. 
Et le mérite également de montrer un métier qui a disparut au profit de la technologie, le métier de liftier.

Bref, c'est une histoire qui peut être rafraîchissante, une histoire sans aucune prise de tête, avec en plus de l'amour et du happy-end. 

La Sirène

Présentation du livre :
Titre : La Sirène
Date de Parution : 2016
Titre original : The Siren
Date de Parution : 2016
Auteur : Kiera Cass
Traduction : Madeleine Nasalik
Édition : Robert Laffont - Collection R

Résumé :
Kahlen est une Sirène, vouée à servir son maître l'Océan en poussant les humains à la noyade. Son arme ? Une voix fatale pour qui a le malheur de l'entendre ... et qui l'oblige à se faire passer pour muette lorsqu'elle séjourne sur la terre ferme.
Akinli, lui, est un séduisant jeune homme, qui incarne tout ce dont Kahlen a toujours rêvé. 
Alors que leur amour naissant leur fait courir un grave danger, Kahlen est-elle prête à tout risquer pour Akinli ? 


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Ce que j'en pense : 

J'ai beaucoup apprécié cet ouvrage. Il faut dire que je suis assez fan des Sirènes depuis petite (avec Ariel tout de même). Rien que dans les prénoms des personnages, je ne les avais encore jamais entendus, ou lus, et j'aime pas mal. 

J'avais voulu lire La Sirène parce que c'est aussi un autre livre de Kiera Cass, qui a écrit "La Sélection" que j'avais beaucoup apprécié d'ailleurs. 

Kiera nous montre dans ce livre, que l'amour va au-delà de l'apparence et qu'il peut être vraiment fort. De même pour l'amitié des filles, des Sirènes, elles sont prêtes à tout pour leurs sœurs. 

Ce que j'ai aimé aussi, c'est que Kiera casse vraiment le mythe des Sirènes et réinvente un nouveau style. C'est à dire qu'il ne faut pas s'attendre à voir des filles tout le temps dans l'Océan, non non elles vivent bien sur la terre ferme, pas de queue de poisson, mais des robes de sel différentes à chaque fois qu'elles plongent dans l'eau. Elles vivent donc avec les Humains, mais elles ne peuvent pas parler, car leurs voix sont mortelles, alors elles communiquent soit par l'écrit (on a des exemples entre Akinli et Kahlen, et je trouve ça mignon) soit par le langage des signes, mais encore faut-il le comprendre. 

L'histoire entre Kahlen et Akinli n'est pas celle que l'on retrouve au premier plan, c'est surtout la relation des Sirènes (surtout Kahlen) avec l'Océan. 

L'Océan est personnifié, elle est réellement comme une personne à part entière, avec des sentiments, des craintes, avec de la jalousie. Elle est comme une mère pour les Sirènes. Une mère protectrice, mais qui ne faut pas contredire, qui ne tolère pas de mauvais pas. On La déteste, on L'aime, on La comprend.

L'évolution du personnage de Kahlen est intéressante. On découvre un début du livre Kahlen en humaine, qui va justement devenir une Sirène. Pendant près de 80 ans, elle obéit à l'Océan, sans se poser de réelles questions, mais après sa rencontre avec Akinli, elle a eu une sorte de déclic, où elle comprend l'horreur de son travail, tuer des innocents pour en sauver d'autres, ce travail qui la pèse de plus en plus, sa "rébellion". 

Kiera Cass sait nous tenir en haleine, en tout cas pour ma part, je n'avais pas compris ce qu'il se passait, Kahlen est malade, hors, c'est une chose impossible pour les Sirènes, A quoi est-ce dû ? Pourquoi ? Vraiment, le dénouement de l'histoire était une surprise et j'ai beaucoup aimé cela. 

En résumé, je vous conseille vivement ce livre qui est un vrai petit bijou.

La Faucheuse

 
Présentation du livre :
Titre : La Faucheuse.
Date de Parution : 2017
Titre original : SCYTHE
Date de Parution : 2016
Auteur : Neal Shusterman
Traduction : Cécile Ardilly
Édition: Robert Laffont / Collection R

Résumé : 
Les Commandements du Faucheur :

• Tu tueras.
• Tu Tueras sans aucun parti pris, sans sectarisme et sans préméditation.
• Tu accorderas une année d'immunité à la famille de ceux qui ont accepté ta venue.
• Tu Tueras la famille de ceux qui t'ont résisté.

Ce que j'en pense : 

Alors là, mais là ! ÉNORME coup de cœur ! Que dire ? J'ai tout simplement adoré du début à la fin. Je ne me suis pas ennuyé un seul instant. À la fois pour l'histoire, les lieux, les personnages, TOUT !

Imaginez un monde où l'on ne meurt plus, mais dans lequel on enfante toujours, il faut bien trouver une solution à tout ça non ? Et c'est pour ça que les Faucheurs sont là.

J'ai normalement assez de mal avec les personnages féminins que je trouve assez .... "nunuche" et qui servent un peu à rien, mais là Citra et même Dame Curie sont assez intéressantes. Elles sont totalement différentes, mais intéressantes en tout point de vue. 
On voit très bien l'évolution de Citra et de Rowan (les deux personnages vraiment principaux). Citra reste malgré tout un peu la même, sa façon de vouloir toujours gagner, ne pas aimer échouer reste dans son tempérament, mais elle a quand même un déclic, elle sait pourquoi elle doit gagner le titre de Faucheuse à la place de Rowan.
Rowan, ah ! Rowan ... Son évolution à lui est plus que flagrante, il passe du garçon "salade" pour reprendre son expression, c'est-à-dire le garçon moyen, qui peut passer inaperçu, qui ne fait pas grand chose d'important, à quelqu'un de combatif, froid (en surface) et qui sait ce qu'il veut. Combatif, mais près à mourir pour ses idées.

Vraiment, je trouve ce livre tellement humain malgré ces histoires de Faucheurs, de glanage (tuer). La façon de l'auteur d'amener la Mort dans ce monde qui est dépourvu de mort naturelle est juste brillante. Les différentes façons de glaner les habitants de ce monde, les points de vues .... L'idée de faire lire des pages des journaux de bord des Faucheurs rend ces personnes plus humaines (ou pas) et on peut mieux les comprendre.

Et ce que j'ai aussi apprécié (et je ne pense pas être la seule dans ce cas), c'est que l'histoire d'amour passe tellement en second plan, je veux dire, ok oui, on en parle, mais tellement peu ! Et ça croyez moi, c'est rafraîchissant. 

Pour finir, je vous conseille grandement ce livre, c'est un coup de cœur, on est dedans du début à la fin. L'écriture, la traduction, tout est parfait. Et je vous ai parlé de la couverture ? Non ? Je la trouve jolie, travaillée comme il faut. Tous les éléments qui font la Faucheuse se retrouvent dessus. Simple, mais avec ce quelque chose qui fascine. J'ai hâte de découvrir la suite de cette trilogie.

Et vous, vous en avez pensé quoi ? 

Bonne lecture.