Titre : Shutdown
Date de Parution Française : 2019
Auteur : Aurélien Grall
Résumé :
Alors que la civilisation humaine est en train de s’effondrer, le gouvernement fait appel aux services de Michael Donovan, astrophysicien et héros de guerre devenu alcoolique après la disparition tragique de sa femme. Au départ réticent, il finit par accepter. Contraint de faire équipe avec la froide Charlotte Von Braun, grand nombre de ses convictions vont se voir bouleversées…
Mais pour sauver le monde, il lui faudra d’abord se sauver lui-même. Où puisera-t-il le courage ? Et d’ailleurs, n’est-il pas déjà trop tard ?
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Je remercie tout d'abord l'auteur Aurélien Grall, pour l'envoi de son roman.
Malheureusement, je n'ai pas accroché pleinement à cette lecture. Comment vous dire ? J'ai eu l'impression de lire le scénario d'un téléfilm catastrophe.
Si l'idée de fond est bonne, la mise en pratique m'a fait lever les yeux au ciel plusieurs fois.
Le problème écologique est un sujet très actuel sur lequel il faut parler, faire réagir les gens, je suis complètement d'accord là-dessus, c'est pour ça que l'idée de base est bonne.
Créer une apocalypse, un monde sans électricité avec une maladie inconnue et fatale afin de purger le monde est radicale ! Mais après tout, l'humanité en est capable, j'en suis totalement convaincue.
On en vient donc à ce qui m'a dérangé : les personnages, leur profondeur et les caricatures (notamment concernant les bikers).
Nous avons plusieurs personnages importants dans ce récit ; mais je trouve que l'auteur ne les décrit pas assez, je veux dire qu'on connaît leur nom, prénoms, ce qu'ils font dans la vie mais ... franchement à part ça .... c'est flou ! À part peut-être pour Michael Donovan, astrophysicien et ancien héros de guerre qui est devenu alcoolique après le décès de sa femme. D'abord réticent au projet de sauver le monde, il changera d'avis grâce à ses enfants.
Je vais tout de même vous avouer que je n'ai pas eu de lien envers les personnages, je ne me suis retrouvée dans aucun d'eux, je n'ai pas réussi à me projeter dans l'histoire, et même si c'est un monde catastrophe, je trouve ça dommage.
En faite, je pense aussi que le roman est trop court par rapport à l'idée, il aurait fallu prendre plus de temps, plus de pages pour tout amener, tout décrire (personnages, paysages, scènes ...).
Je trouve juste que c'est dommage parce qu'il y a du potentiel ! Et il n'aurait peut-être pas fallu perdre plusieurs pages avec les noms des personnes décédées lors du 11 septembre 2001, ou ne pas prendre autant de place, je ne sais pas, c'est mon avis personnel.
C'est donc une lecture mitigée pour ma part, mais qui a du potentiel tout de même.
Je vous laisse le loisir de lire vous-même ce livre et de donner vos impressions.
L'idée des prénoms pour les morts du 11 Novembre peut être "sympa" comme une sorte d'hommage, mais si ça prend toute la place et fait sauter des passages descriptifs c'est dommage !
RépondreSupprimerLa description est pourtant le cœur des romans... Pas mal d'auteurs ont tendances à l'oublier :/
Je suis bien d'accord avec toi. Autant dans certains livres il y a peut-être trop de descriptions que dans d'autres pas assez, et là c'est définitivement pas assez et c'est dommage, on a du mal à se projeter. Et l'hommage est "sympa" comme tu dis, mais trop de place, trop d'importance alors qu'il n'y en a pas tant que ça dans le but du livre. Dommage dommage.
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